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Jimmy Gourley

Jimmy Gourley

Ses parents déménagent souvent -son père est voyageur de commerce. Quand sa famille se fixe enfin à Chicago, en 1932, son père entreprend de fonder le Monarch Conservatory of Music (1936). Sa mère, deux ans plus tard, lui fait apprendre la guitare. En 1941, encore au lycée, il est recruté par Lee Konitz, qui est en classe avec lui. Leur groupe donne son premier concert dans une synagogue du quartier. En 1943,44, il travaille dans diverses formations de la région de Los Angeles, puis, en 1944-46, mobilisé dans la marine, il cesse de jouer. Après la guerre, il fait la connaissance, à Chicago, de Jimmy Raney, qu'il remplace dans la formation de Jay Burkhart, aux côtés de Gene Ammons, Sonny Stitt, Doug Mettome, Lou Levy (de 1946 à 1951)... Il passe deux mois dans la formation de Vido Musso et en 1950 se joint au quintette de Jackie Cain et Roy Kral. En 1951, il part pour Paris, où il reste jusqu'en 1956, et joue, surtout au Tabou, avec Henri Renaud, Martial Solal, Bobby Jaspar... Il dirige un quartette au Ringside et enregistre avec Zoot Sims, Gigi Gryce, Clifford Brown, Bob Brookmeyer, Roy Haynes... De retour aux Etats-Unis, il joue et enregistre avec Chubby Jackson ("Chubby's Back"). En 1957, il travaille avec Anita O'Day, puis repart en 1958 pour la France où il joue six mois avec Art Simmons au Mars Club. Il s'installe définitivement en Europe. En aôut de la même année, c'est l'ouverture du Blue Note à Paris : il s'y produit jusqu'en 1963, avec Kenny Clarke, et accompagne les solistes de passage - Stan Getz, Lester Young, Zoot Sims, J.J. Johnson, Bud Powell. En 1964, il tourne en Europe à la tête d'un quartette et, en 1966, joue avec Lou Bennett et Kenny Clarke en trio, notamment au Chat qui pêche ("Amen"). Puis Eddy Louiss succède à Lou Bennett dans le trio. De 1970 à 1972, il travaille aux îles Canaries. De retour à Paris, il joue au Club `Saint-Germain en quartette, au Bilboquet en duo en 1974, en solo (il chante) au Caveau de la Montagne en 1975, etc. Au cours des années 80, il tourne souvent en trio avec Pierre Michelot et Charles Bellonzi (ou Philippe Combelle). En 1986, aux Etats-Unis, il joue à New-York (Bradley's), Chicago (Andy's), en duo avec Mundell Lowe à Los Angeles (Donte's) et enregistre avec Marc Johnson, Victor Lewis, Ralph Moore (ts) et Don Sickler (tr, arr). Guitariste bebop, prolongeant la tradition de Charlie Christian, Jimmy Gourley se démarque de son contemporain Jimmy Raney par un jeu plus dépouillé, avec beaucoup d'élégance, de lyrisme, une mise en place irréprochable et le goût de la nuance. On le reconnaît à sa forte attaque de la main droite, et à un phrasé chaleureux, lumineux et direct. (cf - Dictionnaire du Jazz)

Liens proposés pour le guitariste Jimmy Gourley :

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Gourley